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Feuillet paroissial N°3

La fête de la Toussaint Chers paroissiens,

Nous célébrons plusieurs événements au cours du mois de novembre : la Toussaint, la commémoration des défunts, la fête du Christ Roi, (22/11) et le début de l’Avent (29/11), temps fort de la liturgie qui nous prépare à la célébration de la fête de Noël en décembre. Le 1 er novembre, l’Eglise célèbre la fête de tous les saints commémorés au cours de l’année liturgique et les saints inconnus qui ne figurent pas sur le calendrier liturgique. Mais le calendrier de Dieu est bien plus large que celui de l’Église ! Cette fête est aussi celle du saint possible que chacun porte en soi. La sainteté chrétienne n’est pas la perfection humaine, on ne naît pas saint on le devient. La sainteté est le signe de l’œuvre de l’Esprit Saint dans une vie humaine. Est saint celui qui rayonne la vie de Dieu par tout son être.

Le culte des saints ne fait pas honneur à des surhommes ou à des vedettes du siècle, certes admirables, mais pas nécessairement imitables. Le culte des saints rappelle qu’il s’agit de prendre l’évangile au sérieux jusque dans les plus humbles gestes de sa vie quotidienne. L’évangile que nous lisons le jour de la Toussaint est le texte des béatitudes (Mt 5,1-12).

Jésus proclame les pauvres heureux et on sait que par définition, ils ne le sont pas. Les béatitudes ne prônent pas la pauvreté elles nous initient à la combattre. Ce que Jésus demande c’est de le rejoindre dans ce qu’il y a de plus modeste jusque dans l’humilité de sa croix.

Nos défunts ne nous quittent pas nous les gardons en notre mémoire et nous les portons dans nos prières. Chaque famille garde un signe souvenir de ses défunts ou pose un geste symbolique comme un bouquet de fleur déposé près de la tombe, une bougie allumée... pour marquer cette présence inoubliable de la personne défunte.

Mais la difficulté pour les vivants c’est de gérer le temps du dernier adieu et la séparation définitive avec le défunt. Celui-ci reste présent dans la famille, d’une manière ou d’une autre ; beaucoup de ses objets rappellent ses traces, on parle encore de lui, impossible de l’oublier. Certains éprouvent la mort comme une rupture absolue d’autres gardent le sentiment d’une intime proximité. Il est difficile de renoncer à garder ce qu’on a perdu et pourtant il est nécessaire

de « laisser partir » celui qui est mort. Nous croyons que ceux qui sont partis sont près de Dieu et nous vivons une communion de pensée avec eux, dans la foi au Christ ressuscité.

Nos célébrations liturgiques ne sont pas des réponses à l’énigme du mal ou de la souffrance mais elles amorcent un processus de pacification intérieure et une manière de porter notre personne défunte par la prière dans nos mémoires et le laisser aller sereinement dans l’amour de Dieu. Elles aident à dire adieu, à confier à Dieu l’être aimé pour l’éternité.

Penser à l’éternité n’est pas réservé aux personnes fatiguées de la vie, ce n’est pas non plus une façon de fuir les réalités quotidiennes de la vie ; au contraire la notion d’éternité nous invite à nous interroger sur ce que nous faisons de notre vie. Nos projets, nos activités, tiennent-ils debout en regard d’éternité ?

Plongés dans ce questionnement, les célébrations liturgiques nous servent autant qu’à nos frères et sœurs défunts puisqu’ils nous parlent de la vie, de la mort et de la Vie qui est plus forte que la mort ? « O mort où est ta victoire ? » 1Co 15,55. Le défunt rejoint son Créateur qui scelle et parachève tout l’amour qu’il aura pu vivre et partager avec les autres. Tous ceux qui nous ont précédés, saint Jean nous les présente comme une foule immense (Ap7, 9) dans une vision de foi qui unit les vivants et les morts d’hier, d’aujourd’hui, et de demain. La foi nous ouvre au regard de Dieu lui-même sur l’humanité toute entière.

P. Ignace, curé de la paroisse saint Lambert

AGENDA

Comme vous le savez, nous sommes dans la seconde vague de confinement à cause de la pandémie du Covid 19 et nous sommes invités à respecter les mesures sanitaires en vigueur.

1.Pour les eucharisties : elles sont donc suspendues depuis ce 2 novembre au dimanche 13 décembre inclus... En ce qui concerne la diffusion de célébrations eucharistiques par streaming, - uniquement en vue d’être enregistrée et diffusée - avec un maximum de 10 personnes présentes (ministres du culte, lecteurs, chant, personnes chargées de l’enregistrement) - avec respect des consignes sanitaires habituelles - les portes du lieu de culte étant alors fermées

2. En ce qui concerne les funérailles : elles sont autorisées dans les églises. La participation est de maximum 15 membres de la famille (les enfants de moins de 12 ans non compris). Les règles de distanciation et le port du masque sont de rigueur.

3. Les mariages : ils ne sont autorisés qu’en présence des conjoints, de leurs témoins et du ministre du culte.

4. Pour les autres célébrations, comme baptêmes, confirmations, assemblée de prière et autres : elles ne sont pas autorisées. Pour la prière personnelle, pas plus de 4 personnes ne peuvent se tenir en même temps dans l'église.

5. Les églises peuvent donc rester ouvertes.


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